Retour sur l’atelier OURSIN

L’équipe du projet Medfish a réuni les acteurs de la pêcherie d’oursins en Méditerranée le 18 et 19 mars los d’un atelier en visio-conférence. L’objectif de l’atelier était que les participants coconstruisent un projet d’amélioration de pêcherie sur la base d’un plan d’action proposé par l’équipe Medfish pour la pêcherie d’oursin en plongée du golfe du Lion.

L’élaboration du Plan d’action : Etape 3 du projet MEDFISH.

Afin d’accompagner les pêcheries vers davantage de durabilité, le projet MEDFISH observe une méthodologie par étape. Ainsi, l’étape 1 a consisté à cartographier l’ensemble des pêcheries et à sélectionner les plus pertinentes et les plus volontaires pour contribuer à la durabilité de la filière. L’étape 2 consistait quant à elle à offrir aux pêcheries sélectionnées une pré-évaluation MSC. C’était ainsi l’opportunité d’utiliser le référentiel pêcherie du MSC comme outil de diagnostic afin d’avoir une vision détaillée des pistes d’améliorations pour la pêcheries. L’étape 3 est ainsi celle de la co-construction d’un projet d’amélioration qui liste les actions prioritaires pour la pêcherie à mettre en œuvre pour tendre vers davantage de durabilité. La proposition de Plan d’action a notamment été réalisée par le cabinet d’études POSEIDON, grâce à de la bibliographie et de nombreux entretiens préalables. L’atelier avait également pour objectif de définir un pilotage et un mécanisme de suivi de l’ensemble des activités (confirmation des responsables d’actions et des partenaires, estimation des ressources humaines et financières nécessaires). Les échanges lors de l’atelier se sont appuyés sur un document de synthèse présentant 5 groupes d’actions :

Les principales conclusions de l’atelier ont permis d’affiner le document, afin de pouvoir fournir aux pêcheries le plan d’action le plus complet possible.

Pour avoir accès au plan d’action détaillé et finalisé, c’est ICI.

Afin d’illustrer les actions prioritaires pour l’oursin, vous trouverez ci-dessous les principaux axes de travail sur lesquels la pêcherie et les acteurs présents ont souhaité s’engager :

  • Collecte de données :
    • Des données empiriques et volontaires peuvent être très utiles : notamment des éléments pour le suivi taille-âge.
    • La pêche de loisir nécessite une amélioration de collecte de données afin d’avoir une meilleure estimation des prélèvements. Une sensibilisation à la réglementation est également indispensable pour réduire les comportements de pêche illégale des plaisanciers.
  • Estimation du stock :
    • Les suivis et comptages scientifiques sont très importants à conserver pour avoir une tendance fiable de l’évolution du stock.
  • Gestion :
    • Une gestion localisée et adaptée à l’état du stock et aux spécificités dans chaque région est nécessaire. Il y a une attente pour avancer de manière empirique et géographiquement pertinente.
    • Plusieurs propositions de gestion ont été discutées (sans ordre) : la mise en place de quotas, une restriction de la période de pêche (afin de contraindre la pêche récréative également), des zones de fermetures en « jachères tournantes » , etc.

Des éléments concernant le contrôle de la pêcherie, la sensibilisation et la communication autour des mesures de gestion décidées, ainsi que la coordination du plan d’action ont également été évoquées. Pour retrouver le compte-rendu complet, c’est ICI.